Symboles nationaux au Burkina Faso


Blaise Compaoré quitte le pouvoir: une bonne chose?

Après avoir pris le pouvoir il y a 27 ans suite à un coup d’éclat sanglant ayant couté la vie au Président légitime du Burkina Faso le Capitaine Noël Isidore Thomas Sankara, le Président du Burkina Faso annonce son départ, chassé par la rue, les citoyens et les différents acteurs du contre-pouvoir.

La Présidence de Blaise Compaoré, atteinte par le sang et entachés de plusieurs accusations de meutres, conspirations, népotisme et de favoritisme pour ne citées que celles là. Parmis les disparus, le cas Norbert Zongo est probablement le connu, le plus documenté, le plus scandaleux  et le plus clair à été relégué aux oubliettes jusqu’à maintenant : Mais nous n’oublierons jamais Norbert Zongo et les autres victimes et souhaitons que le nouveau régime et très probablement la nouvelle république, se penche sur ces dossiers et que justice soit rendue.

Alors que le régime Compaoré à été caractérisé par une relative stabilité et une ignorance presque complète des besoins et besoin du peuple Burkinabè  ploncheant le pays dans une situation de pauvreté extrême et des populations  laissées à elles mêmes par un gouvernement préocupé et une Présidence par ses propres besoins.

De plus, un vide certain à été créé au cours des 27 dernières, et longues, années parmis les acteurs et particulièrement dans les politiciens préoccupés par leurs frères et soeurs, mères et pères, des politiciens avec une véritable vocation sociale et étatique. Combiné avec une montée d’un ‘islam politique, voir même extrémiste, dans les pays voisins et le Nord du Burkina Faso et la complexité des relations et des jeux de pouvoir entre les différentes ethnis et groupes culturels du Burkina Faso, il nous apparait  incertain que se changement de Président, avec le départ de Blaise Compaoré du pouvoir entraine une véritable révolution dans la culture politique et dans la conception même du sens du pouvoir au sein de la classe politique. Vous croyez-vous que la situation changement pour le mieux ou avez vous certaines craintes de voir encore une fois notre peuple roulé dans la farine… de mil ?

Tags : , , , , , , ,
Classé dans Fêtes Populaires, La vie au Burkina Faso, Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux | Commentaires (5)

Développement, Économie et Dette du Burkina Faso

Au risque de me faire certains amis … On me parle souvent de la dette et de la faiblesse de l’économie du Burkina Faso. Les gens que je connais, de par leur culture, leur éducation, leur vision du monde sont nombeux à penser que l’Afrique et le Burkina Faso par exemple sont endettés et un mauvais exemple de développement de part l’ignorance, la corruption, la mauvaise gestion, le népotisme, le tribalisme et autres causes semblables et faux semblant.

Au sujet de la dette du Burkina Faso et d’autres pays Africains, Asiatiques, Sud-Africains, Carabéens et même Occidentaux, une phrase de L’ancien président de Burkina Faso, Thomas Sankara résume mieux la situation des dettes contractés par les politique que je ne pourrais le faire : « Ils ont jouer, ils ont perdus, c’est la règle du Jeux, la vie continue« .

Je vous laisse réfléchir en écoutant cet extrait du discours qu’à livré l’ancien Président assassiné du Burkina Faso Thomas Sankara et me fascine de l’actualité de ce discour ( on n’a qu’à penser à nos frère Haitien, Argentins ou encore Grec et même les citoyens Américains, Sud Africains, Canadiens pauvres de toute origines et couleur de peaux confondus ).

Peuples du monde unissez-vous, car nous sommes jaunes, noirs, blancs, rouges, bleus mais ensemble nous sommes plus puissant qu’eux!  La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

Tags : , , , , , , , , , , , , , ,
Classé dans Économie et développement, Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux | Commentaires (0)

Les ruines de Loropéni : site archéologique important du Burkina Faso

Les ruines de Loropéni sont un site archéologique de Burkina Faso situé près de Gaoua dans la province du Poni en Pays Lobi au Burkina Faso. Le site archéologique et touristique de Loropéni date du 11e siècle. Il a été reconnu  récemment au patrimoine mondial de l’humanité.

Le site à été redécouvert en 1902 et constitue une des ruines de constructions en pierres, chose rare en Afrique de l’Ouest. Le site consistituaint une forteresse entourant une ville  à vocation aurifère. Bien qu’il n’existe aucun pas de témoignage écrit, la culture orale permet de penser que l’emplacement a été occupé par les Koulango ainsi que leurs ancêtres les Nabé et les Lohron, controlant l’extraction et la transformation de l’or dans la région et assurant l’exploitation, la produtctio et le commerce aurifère.

Ce site archéologique burkinabé est entouré de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi. Les ruines de Loropéni sont situées au Sud du Burkina Faso près des frontières du Togo et du Ghana. L’emplacement a été occupé par les Lohron ou les Koulango qui contrôlaient l’extraction et la transformation de l’or dans la région à l’apogée de cette exploitation aurifère (XIVème au XVIIème siècle). Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXème siècle.

Pour en connaitre plus sur des ruines de Loropéni, voici quelques ressources supplémentaires intéressante sur le sujet  :

Historique des ruines de Loropéni

Fiche de l’Unesco sur le site archéologique de Loropéni

Tags : , , , , , , ,
Classé dans Conseils de voyages, Lieux et activités au Burkina, Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux | Commentaires (3)

La princesse Yennenga – La formation et la naissance de l’empire Mossi

C’était avant la naissances de l’empire Mossi, il y a très très longtemps, au royaume de Dagomba, situé dans le nord du Ghana actuel et dont la capitale était Gambaga. Un grand Roi, Nédega reignait sur le Dagomba et assurait la paix, la sécurité et la prospérité de son peuple. Un royaume qui était fort et prospère apporte toujours son lot de jaloux et le roi était sans cesse attaqué par les peuples voisins, principalement par les razzias des guerriers Malinkés qui habitaient plus au sud. Mais le roi et ses soldats, dont une légendaire cavalerie, défendaient vigoureusement le pays et parvenaient sans cesse à gagner les batailles.

Nédega n’avait pas encore de garçon pour assurer la descendance de son règne mais avait une fille qu’il adorait et avait chéris et élevé comme son garçon. Elle était était née sous le nom de Poko mais avait grandis aux contacts des guerriers de son père et était une guerrière du nom de guerre de Yennenga. Le roi et ses guerriers étaient donc aidés par la princesse  Yennenga, une amazone extraordinaire, qui à la tête de la cavalerie défendait et conquérait des territoires. Elle vivait comme un guerrier, comme un fils de chef, montait à cheval mieux les guerriers du Roi Nédega son père. Elle se servait admirablement bien de ses armes traditionnelles : elle lançait la sanguaies et le javelot, combattait les ennemis de sa lance, les transperçait avec les flèches de son arc. Elle menait au combat les guerriers et la cavallerie de son père le Roi Nédega.

N’ayant pas de fils et éperdument fier de la princesse Yennenga qui lui était si précieuse, celui-ci ne retardait le moment de la marier et la reine-mère Napoko en souffrait beaucoup, car c’est le role d’une mere que de marier sa fille. Celle-ci, pour attirer l’attention du roi, décida de semer un champ de Gombo qu’elle laissa mûrir et pourrir sans le cueillir. Le roi qui s’indigna de l’état du champ de Gombo lui demanda la raison. Elle lui répondit que l’évolution du champs est comme celle de sa fille : « si un fruit mur n’est pas enlevé, il durcit où il pourrit sur l’arbre » dit-elle. Le roi décida de se résigner et de trouvé un prétendant selon la coutume.

Un jour le royaume fut une fois de plus attaqué par les Malinkés, la princesse Yennenga rassembla les guerriers de son père et après les avoir combattus, elle décida des les poursuivres. Elle arriva à rejoindre et à capturer un de leurs chefs. Sur le chemin du retour, le cheval de la princesse s’emballa et se mit à courrir sans s’arrêter. Le cheval poursuivit sa course folle sans arrêt jusqu’a une rivière où il s’embourba projetant la princesse Yennenga dans la rivière. C’est en ce moment qu’un chasseur d’éléphant, répondant au nom de Rialé, qui était en brousse la repêcha et la ramena jusqu’à son campement. Après que cette dernière eut repris ses esprits et se soit remis, Rialé tomba sous le charme de la princesse Yennenga. Leur union torride, donna comme fruit un garçon qu’il décidèrent de nommer OUEDRAOGO, qui signifie « Étalon ou plus précisement Cheval Mâle » en souvenir du cheval de Yennenga qui lui avait fait rencontrer Rialé.

Mais Yennenga s’inquiétait du Royaume et de son père et pressa Rialé de l’accompagné dans le royaume Dagomba. Le roi, fût très heureux de revoir sa fille, la princesse Yennenga accepta alors Rialé comme gendre. Quand la princesse et Rialé demandèrent à partir du royaume pour fonder leur propre village, le roi leur fit des dons de bœufs, de moutons, de chèvres, de fournitures diverses et quelques serviteurs en plus de leur confier environ trois cent sujets avec lesquels ils iront s’installer vers le sud du Burkina Faso actuel pour et y créèrent le premier royaume Mossi ( Moagha au singulier ), le royaume de Tenkodogo ( La veille Terre).

Le fils de Yennenga et premier Mogho Naba, Naba Ouedraogo continua de règner sur ce royaume et eut lui même deux fils (des Nakomsé) : Naba Rawa et Naba Zoungrana. Naba Rawa se dirigea vers le Nord d’où il chassa les Dogons qui migrèrent vers le Mali, et créa le royaume mossi du Yatenga avec pour capital Ouahigouya. Le second resta dans le royaume de son père et le consolida. Un cousin de Ouedraogo, Diaba Lompo partit vers l’Est et créa le royaume du Gourma près de l’actuel Fada N’gourma. Ce dernier royaume ne fait actuellement plus partis offficielement de l’empire Mossi, mais son histoire restera attaché de près à celle de la formation du royaume Mossi issue de la descendance de Yennenga fille de Nédega Roi du Dagomba.

PS : Cette version de la légende de la princesse Yennenga et la formation et la naissance de l’empire Mossi à été composé suite à la lecture de nombreuses source et peut donc varié de la réalité. Si vous avez des détails ou faits historique à ajouter et modifier faites nous signe via les commentaires ou par email afin de nous aider à améliorer notre version.

Tags : , , , , , , ,
Classé dans Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux, Villes du Burkina | Commentaires (94)

21ème anniversaire de la mort de Thomas Sankara

En ce 21ème anniversaire de la mort du Capitaine et ancien Président Thomas Sankara, familièrement appelé Tom Sank par ses compatriotes et supporters, qui est mort assassiné à la suite du coup d’état du 15 octobre 1987, nous vous invitons à vous recueillir sur sa tombe du cimetière de Dagnoën de façon virtuelle en écoutant ce vidéo découvert sur un site de partage vidéo.


La tombe de Thomas Sankara
by gideonvink
Pour en connaitre plus sur se personnage plus grand que nature nous vous invitons à consulter ce site dédié à Thomas Sankara

Tags : , , , ,
Classé dans Burkina Faso en Général, Fêtes Populaires, Le Burkina Faso en images, Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux | Commentaires (1)

Ancien hymne national du Burkina Faso ( alors Haute-Volta )

Voici les paroles de l’ancien hymne national de la Haute-Volta (dit hymne Voltaique) qui a été remplacé depuis 1984 par le Ditanyè (hymne de la victoire) ce dernier composé par Thomas Sankara sous la révolution.

Fière Volta de mes aieux,

Ton soleil ardent et glorieux

Te revêt d’or et de fierté

Ô Reine drapée de loyauté !

Refrain :

Nous te ferons et plus forte, et plus belle

A ton amour nous resterons fidèles

Et nos coeurs vibrant de fierté

Acclameront ta beauté

Vers l’horizon lève les yeux

Frémis aux accents tumultueux

De tes fiers enfants tous dressés

Promesses d’avenir caressées

Refrain

Le travail de ton sol brûlant

Sans fin trempera les cœurs ardents,

Et les vertus de tes enfants

Le ceindront d’un diadème triomphant.


Refrain

Que Dieu te garde en sa bonté,

Que du bonheur de ton sol aimé,

L’Amour des frères soit la clé,

Honneur, Unité et Liberté

Tags : , , , , ,
Classé dans Symboles nationaux | Commentaires (20)

Armoiries de la ville de Ouagadougou

Nouvelles Armoiries de la ville de Ouagadougou

La ville de Ouagadougou à dévoillée ses nouvelles armoiries qui viennent ainsi remplacer les anciennes illustrées ci-dessous:

Anciennes Armoiries de Ouagadougou

Le symbolisme des nouvelles armoiries s’exprime à travers les 9 éléments qui les composent :

  1. Le cheval constitue un pan même de l’histoire du Burkina et de son fondement historique, l’étalon de Yennenga, le cheval de Ouédraogo. Au-delà, le cheval est symbole de grandeur, de noblesse, de dynamisme de fidélité.
  2. L’idée de bouclier marque l’intégrité, l’écusson du Wogdg Naaba, chef de Ouagadougou.
  3. Le soleil éclatant est la base des rituels, le fondement de la possibilité de vie à Ouagadougou. C’est l’idée aussi de justice car le soleil éclaire aussi bien « le pauvre que le riche ».
  4. L’eau qui coule, c’est le Kadiogo, la vie qui s’écoule, le passé, le présent et l’avenir.
  5. La chaîne, symbole d’éternité et de prospérité de la ville. La conservation des valeurs, c’est la chaîne incommensurable du Mogho Naaba Yandfo qui a fait de Ouagadougou une ville-capitale. Celui-là même que le colon a tout fait pour démystifier, « notamment en déviant la voie ferrée sur sa tombe et en dispersant ses restes ».
  6. L’épis de mil représente la nourriture de base.
  7. Le coton blanc, image de pureté, la sincérité de bâtir la ville.
  8. Le fanion est un élément de culture, symbole de puissance, le fanion du Moogho Naaba « naamviré », grand conquérant.
  9. Enfin une devise, en langue Mooré, ouverte sur l’avenir et les défis à venir :  « Waogdg ra yees beogo » / Ouagadougou, n’aie pas peur de l’avenir!

Bref, un changement d’images qui confirme le rôle de Ouagadougou comme ville moderne et donne une orientation face au défis à venir!

Tags : , , , ,
Classé dans Symboles nationaux, Villes du Burkina | Commentaires (0)

Les armoiries du Burkina Faso

Armoiries du Burkina Faso

Les armoiries du Burkina Faso ont été définis selon la Loi N°20/97/11/an du 1er août 1997. Elles sont composées :

  • D’un écu portant au chef, sur une banderole d’argent le nom du pays : « Burkina Faso »;
  • Au cœur un écusson à deux bandes en face frappé de l’emblème national de brochant sur deux lances croisées;
  • Deux étalons d’argent redressés supportant de part et d’autre l’écusson;
  • En pointe, un livre ouvert;
  • En dessous, deux tiges de mil à trois paires de feuilles vertes en demi-lune à partir du bas et à équidistance de la verticale passant par les pointes de l’écusson et de la branche supérieure de l’étoile de l’emblème croisées et reliées à leur base par une flamme portant la devise du pays « Unité-Progrès-Justice ».

Le Symbolisme :

La flamme supporte l’ensemble « tige de mil-lances-écusson ».

Les deux étalons symbolisent la noblesse du peuple burkinabè

Leur position indique l’action et leur disposition, la nécessité et l’importance de l’union qui fait la force du peuple.

L’écusson symbolise la protection de la nation et l’amour de la patrie : bouclier contre les aléas, remparts contre toutes les agressions, il assure la sécurité de l’état et de ses habitants .

Les lances symbolisent la détermination des fils du Burkina Faso à défendre leur patrie : leur position croisée traduit la vigilance et à la bravoure de ce peuple.

Le livre ouvert symbolise la quête du savoir et de l’instruction, facteurs de progrès et de développement.

Les épis de mil symbolisent l’aspiration à l’autosuffisance alimentaire et à l’abondance.

Tags : , , , , ,
Classé dans Symboles nationaux | Commentaires (3)

Hymne national du Burkina Faso – le Ditanyè

Écrit par l’ancien Président Thomas Sankara et adopté en 1984, le Ditanyè ou hymne de la Victoire est toujours d’actualité dans un Burkina et une afrique en plein changements.

Extraits musicaux de l’hymne national  en format MP3  :

Hymne national du Burkina Faso chanté par des enfants du Burkina Faso

Hymne national du Burkina Faso version intrumentale

Les paroles l’hymne National Burkinabè :

I. Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans
La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans
Contre la cynique malice métamorphosée
En néocolonialisme et ses petits servants locaux
Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent
Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang
Ont fortifié notre peuple courageux
Et fertilisé sa lutte héroïque.

Refrain
Et une seule nuit a rassemblé en elle l’histoire de tout un peuple
Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale
Vers l’horizon du bonheur une seule nuit a réconcilié
Notre peuple, avec tous les peuples du monde
À la conquête de la liberté et du progrès.
La Patrie ou la mort nous vaincrons.

II. Nourris à la source vive de la révolution,
Les engagés volontaires de la liberté et de la paix
Dans l’énergie nocturne et salutaire du 4 août
N’avaient pas que les armes à la main mais aussi et surtout
La flamme au cœur pour légitimement libérer
Le Faso à jamais des fers de tous ceux qui,
Çà et là en polluaient l’âme sacrée
De l’indépendance de la souveraineté

III. Et séant désormais en sa dignité recouvrée
L’amour et l’honneur en partage avec l’humanité
Le peuple de Burkina chante un hymne à la victoire
À la gloire du travail libérateur, émancipateur
A bas l’exploitation de l’homme par l’homme,
Hé ! en avant pour le bonheur de tout homme
Par tous les hommes aujourd’hui et demain
Par tous les hommes ici et pour toujours.

IV. Révolution populaire nôtre, sève nourricière
Maternité immortelle de progrès à visage d’homme
Foyer éternel de démocratie consensuelle
Où enfin l’identité nationale a droit de cité
Où pour toujours l’injustice perd ses quartiers
Et où des mains des bâtisseurs d’un monde radieux
Mûrissent partout les moissons des vœux patriotiques
Brillent les soleils infinis de joie.

Tags : , , , , , , , , ,
Classé dans Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux | Commentaires (66)