Enfants des rues à Ouagadougou – Un nouveau centre est lancé


Être enfant de la rue au Burkina Faso ce n’est pas facile. C’est d’être livré à soi même et ce dans une société où la solidarité, la famille et les autres regroupement définisse l’individu. Heureusement pour certains de ces enfants des rues, des centres leurs viennent en aide au niveau de l’hébergement, de l’encadrement ainsi que de la formation dans le but de leur permettrent d’arriver en s’en sortir. Malheureusement tous n’y arrivent pas, mais il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Dans les prochaines semaines, nous allons publié plusieurs billets sur la réalité des enfants de la rue à Ouagadoudou et de d’autres villes du Burkina Faso.

Dans le court vidéo suivant, l’intendant du centre Buc Espoir de Ouagadougou, évoque la vie du centre pour les enfants de la rue du Burkina Faso dont la vocation est de sortir des enfants de la rue, les protégers, de les héberger, de les nourrir, de les socialiser, de les éduquer, de les scolariser et de leur apprendre un métier. Le 17 décembre 2009 avait lieu l’inauguration du Centre d’Enfants des Rues de Ouagadougou dont l’édification a été financée par l’ONG Buc Tiers-Monde, la ville de Buc et le Conseil Général des Yvelines. La Fondation Servir – Shammesh assure l’alimentation quotidienne des 24 enfants qui sont hébergés par ce centre.


Fondation Servir – Centre d’enfants des rues au Burkina Faso
envoyé par Fondation_SERVIR. – Découvrez des webcam de personnalités du monde entier.

Tags : , , , , ,
Classé dans Enseignement et éducation, Initiatives et Projets | Commentaires (1)

Chefferie Royale de Tiébélé en pays Kassena, un site touristique exceptionnel du Burkina Faso


Tiébélé c’est d’abord un village, mais ce village possède un attrait touristique intéressant, La chefferie de Tiébélé. La cours royale de Tiébélé est en effet la plus grande chefferie du « pays Kassena », situé dans le sud du Burkina Faso. Son histoire est longue mais les datations restent floues. La tradition orale fait toutefois mention de son existence depui le temps des invasions djermabè, autour du 16ieme siècle. De nombreuses recherches sont et ont été menées afin de préciser l’historiques et de déterminer plus précisément le rôle de la chefferie de Tiébélé dans l’histoire du pays kassena du Burkina Faso.

La cour royale de Tiébélé est aujourd’hui une véritable attraction surtout pour les coopérants et autres touristes étrangers. L’habitat kassena y est particulièrement bien représenté avec ses décorations murales colorées (peintures et gravures géométriques) et l’authenticité de cette cour royale jusque là très bien conservée et encore habité.

La cours royale de Tiébélé comprend entre autres attraits :

À l’entrée de la concession Royale on apperçoit :

  • Le Pourrou : Un énorme tas de déchets et d’immondices que l’on retrouve devant le site et qui est sacré chez les Kassena. A l’intérieur sont enterrés les placentas des enfants nés dans la cour du chef. C’est au sommet du Pourrou que les responsable traditionnels annoncent les nouvelles aux habitants du village. Le Pourrou de Tiébélé est particulièrement grand et atteste ainsi de l’ancienneté de la cour royale et de l’importance de la famille du chef.
  • Un figuier rouge : Il atteste également de la puissance de la chefferie de Tiébélé un ancien proverbe Kassena affirme que : « Toutes les familles puissantes possèdent un figuier devant leur cour ».
  • Les pierres sacrées : Situées à côté du figuier,c es pierres sont réservées aux princes et membre de la famille de la cour royale. Il est interdit à toute autre personne de toucher ces pierres ou de s’y asseoir. Aux alentours, d’autres pierres sont réservées pour les notables du village ou les étrangers.

À l’intérieur on retrouve plusieurs types de cases :

  • Les cases Rondes ou « Draa » en langue Kassena :
  • :

    Village Kassena Sud Burkina Faso

Elle sont sont réservées aux hommes célibataires et possèdent au toit conique en paille.

  • Les cases rectangulaire ou « Mangolo » :
  • Village Kassena Burkina Faso

Qui sont réservées aux jeunes couples. Dans la société Kassena, la femme vient habiter dans la famille de son mari.

  • Les cases en huit ou « Dinian » :

Les dinian sont destinées aux vieux couples et aux enfants en bas âge. Elles comportent généralement trois pièces : une cuisine, une chambre et une salle d’accueil.

  • la case au fétiches ou Nakongo :

Situé à droite de la porte d’entrée de la cour royale. C’est la maison des ancêtres de la famille royale à l’intérieur de laquelle sont jugés les habitants du village selon la coutume.

Autre caractère particulier de l’intérieur de la chefferie Kassena de Tiébélé, les peintures et les gravures géométriques murales, réalisées par les femmes. Ces décorations murales sont typiques de tout le pays Kassena et celle de Tiébélé en particulier compte parmis les plus jolies.

Village Kassena du Burkina Faso

Tags : , , , , , ,
Classé dans Art Africain et Burkinabé, Le Burkina Faso en images, Lieux et activités au Burkina | Commentaires (1)

Les ruines de Loropéni : site archéologique important du Burkina Faso


Les ruines de Loropéni sont un site archéologique de Burkina Faso situé près de Gaoua dans la province du Poni en Pays Lobi au Burkina Faso. Le site archéologique et touristique de Loropéni date du 11e siècle. Il a été reconnu  récemment au patrimoine mondial de l’humanité.

Le site à été redécouvert en 1902 et constitue une des ruines de constructions en pierres, chose rare en Afrique de l’Ouest. Le site consistituaint une forteresse entourant une ville  à vocation aurifère. Bien qu’il n’existe aucun pas de témoignage écrit, la culture orale permet de penser que l’emplacement a été occupé par les Koulango ainsi que leurs ancêtres les Nabé et les Lohron, controlant l’extraction et la transformation de l’or dans la région et assurant l’exploitation, la produtctio et le commerce aurifère.

Ce site archéologique burkinabé est entouré de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi. Les ruines de Loropéni sont situées au Sud du Burkina Faso près des frontières du Togo et du Ghana. L’emplacement a été occupé par les Lohron ou les Koulango qui contrôlaient l’extraction et la transformation de l’or dans la région à l’apogée de cette exploitation aurifère (XIVème au XVIIème siècle). Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXème siècle.

Pour en connaitre plus sur des ruines de Loropéni, voici quelques ressources supplémentaires intéressante sur le sujet  :

Historique des ruines de Loropéni

Fiche de l’Unesco sur le site archéologique de Loropéni

Tags : , , , , , , ,
Classé dans Conseils de voyages, Lieux et activités au Burkina, Politique et histoire du Burkina, Symboles nationaux | Commentaires (3)

Le Président du Faso fait son discours annuel de la nouvelle année


Comme le veut la tradition, pour nouvel an 2010, le Président du Burkina Faso Blaise Compaoré, dans un message adressé à la Nation a présenté ses voeux les meilleurs au peuple burkinabè. « L’année 2010 sera celle de l’enracinement de la démocratie et de l’élargissement des libertés avec la tenue de l’élection présidentielle ».

Voici l’intégrale de son discours :

Peuple du Burkina Faso ;

Chers Compatriotes ;

A l’aube du nouvel an, je souhaite à toutes et à tous, une bonne et heureuse année 2010.

En ces instants précis, j’ai une pensée solidaire pour ceux de nos compatriotes qui sont affligés par la maladie et les durs combats de la vie. Je leur souhaite un prompt rétablissement et leur exprime toute ma sympathie dans les épreuves qu’ils traversent.

Chers Compatriotes ;

La vision globale de notre pays pour un monde prospère et sécurisé, s’est traduite par l’organisation du 7ème forum mondial du développement durable qui a donné la mesure de notre ambition de favoriser à Copenhague, l’engagement de la communauté internationale à assurer les équilibres écologiques sur notre planète.

A l’issue de ce sommet historique, je fonde l’espoir que les nations du monde veilleront à léguer aux générations futures, une terre vivable.

Peuple du Burkina Faso ;

L’année 2009 qui s’achève a été particulièrement riche en enseignements, en défis et en espoirs dans notre marche vers la construction d’un développement équilibré.

Les nombreuses perturbations liées à la crise économique et aux variations du climat ont profondément marqué l’évolution socio-économique de notre pays, affectant les secteurs vitaux, les revenus de nos exportations ainsi que nos capacités d’investissement.

Malgré ce contexte général difficile, des acquis importants ont été réalisés dans le domaine de la croissance, du fait du dynamisme du monde rural, du monde des affaires, des services publics et para étatiques.

En outre, l’émergence du secteur minier constitue un réel espoir d’une transformation positive de la structure économique de notre pays.

Je rends hommage aux jeunes, aux femmes et aux anciens dont la détermination, le pragmatisme et la sagesse ont fortement contribué à la réalisation de ces performances.

Les répercussions néfastes de la récession économique sur la vie de nos sociétés ont montré l’urgente nécessité de bâtir un système de gouvernance multipolaire, plus efficace, plus juste et susceptible d’engager une régulation vertueuse de l’économie mondiale.

A cet égard, la place accordée au G20 constitue l’amorce vers un nouvel ordre mondial plus respectueux des équilibres internationaux et représente une source d’espérance pour les pays les moins avancés.

Le Burkina Faso réaffirme son attachement à l’intégration économique du continent, comme voie privilégiée de réduction de la vulnérabilité de nos Etats aux chocs exogènes.

Au niveau sous régional, il nous importe d’Å »uvrer à la consolidation des institutions ouest africaines dont les performances dans la régulation de nos systèmes financiers ont été un facteur déterminant dans la limitation des effets de la grande dépression.

Concitoyennes ;

Concitoyens ;

Dans un contexte international volatile, la bonne tenue de l’administration et la gestion efficiente de nos ressources publiques sont un impératif pour le maintien des grands équilibres macro économiques et l’amélioration du climat des affaires.

La lutte contre la corruption dans toutes les sphères de la vie politique, économique et sociale est indispensable à l’accroissement de l’efficacité des dépenses publiques et des performances de notre système économique.

Dans ce sens, l’application des recommandations formulées par les institutions et organes de contrôle accroîtra l’efficience de nos actions de développement.

Chers Compatriotes ;

Au cours des 12 mois écoulés, notre vaillant peuple a une fois de plus, confirmé son savoir faire, son courage face à l’adversité et sa capacité à réaliser de grandes transformations à son profit.

Dans une synergie d’actions et avec une conscience élevée de ses responsabilités, il a relevé de nombreux défis pour l’ancrage de la démocratie et la consolidation de nos acquis aux niveaux socio-économique, culturel et sportif.

Ainsi, la définition du statut de Chef de file de l’opposition, le vote de la loi sur le quota des femmes aux élections locales et législatives, la signature de la convention collective pour les medias privés, l’adoption de la politique nationale du genre, sont autant d’indicateurs pertinents de notre ambition d’édifier une société de paix, de justice et de progrès.

Au niveau des collectivités locales, les Conseils régionaux et municipaux issus des élections de 2006, font leur expérience de la démocratie à la base de manière satisfaisante.

L’approfondissement de cette culture démocratique exige l’élaboration et la mise en Å »uvre des réformes politiques et institutionnelles répondant à notre aspiration commune de bâtir une société d’espérance et de solidarité.

Concitoyennes ;

Concitoyens ;

Le parcours historique effectué nous donne des motifs de satisfaction au regard du fonctionnement harmonieux de nos institutions et des remarquables réalisations socio économiques. Cependant, le chemin du développement intégral et durable comporte de nombreux défis à relever.

A ce titre, l’amélioration de l’accès des populations, notamment celles les plus démunies aux services sociaux de base, la promotion de la formation et de l’emploi des jeunes sont inscrites dans l’agenda politique du Gouvernement en 2010.

En matière de santé, les efforts seront poursuivis en vue d’accroître l’offre sanitaire par la réhabilitation des infrastructures existantes et la construction de nouveaux centres médicaux. La lutte contre la pandémie du VIH Sida sera renforcée à travers la gratuité du traitement par les antirétroviraux pour compter du 1er janvier 2010.

La valorisation du capital humain, principal levier de développement se traduira par la conduite des actions prioritaires suivantes en faveur du système éducatif :

la construction d’infrastructures scolaires et universitaires ;

le renforcement des stratégies de lutte contre les disparités, notamment de genre ;

l’adoption d’un statut particulier des enseignants – chercheurs.

Chers Compatriotes ;

Le renforcement de la politique de désenclavement nous impose des investissements soutenus dans les domaines routiers, ferroviaires et aéroportuaires.

La construction et l’aménagement de pistes rurales et d’ouvrages d’art dans toutes les régions sont également des impératifs pour le raffermissement du processus de décentralisation.

En outre, il convient d’élargir le réseau d’interconnexion électrique avec la Côte d’Ivoire afin de faciliter l’approvisionnement de notre pays en énergie et d’accroître les possibilités de desserte des différentes localités.

Chers Compatriotes ;

La réalisation du bien-être des populations exige la mise en Å »uvre méthodique de nos capacités individuelles et entrepreneuriales en termes d’organisation et d’innovation.

C’est dans cette optique qu’une stratégie de croissance accélérée et de développement durable sur la période 2011-2015, sera adoptée pour constituer un cadre fédérateur de nos politiques économiques et sociales.

Peuple du Burkina Faso ;

La paix sociale dans notre pays est fortement liée à celle du continent africain. Sans une stabilité durable, l’Afrique ne saurait relever avec succès les nombreux défis de son développement.

Le Burkina Faso a privilégié cette vision tout au long de son mandat au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies et au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine.

Dans cette perspective, nous devons continuer de déployer des efforts pour le retour de la paix dans les pays en conflit, par l’établissement du dialogue entre les différents protagonistes.

Concitoyennes ;

Concitoyens ;

Les grandes nations se fortifient à l’épreuve des difficultés et s’inspirent des riches et fertiles expériences de leur histoire pour façonner leur destin.

L’année 2010 sera celle de l’enracinement de la démocratie et de l’élargissement des libertés avec la tenue de l’élection présidentielle.

J’invite le peuple burkinabè dont la détermination au labeur et le sens élevé du patriotisme sont exemplaires, à cultiver davantage la fraternité et la solidarité.

Le cinquantenaire de notre indépendance qui sera célébré dans la ville de Sya, doit constituer un tremplin pour la concrétisation de notre ambition commune de bâtir un Burkina Faso émergent.

J’exprime ma gratitude aux amis du Burkina Faso, aux partenaires au développement et à toutes les communautés étrangères dont le soutien constant conforte notre mouvement déterminé vers le progrès.

A nos compatriotes de l’extérieur, je renouvelle ma reconnaissance pour leur immense contribution à la construction de notre patrie.

Chers Compatriotes ;

Concitoyennes, Concitoyens ;

Convaincu de votre détermination à vous engager avec enthousiasme sur les vastes chantiers d’édification d’un Burkina Faso confiant et solidaire, je vous réitère mes voeux de bonne et heureuse année 2010.

Blaise Compaoré

Président du Faso

Tags : , , , , , , , , ,
Classé dans Économie et développement, Politique et histoire du Burkina | Commentaires (0)

Fabrication et Consommation du Dolo, la Bière de Mil du Burkina Faso


Le Dolo, qui se nomme aussi Tchapalo selon la région ou l’on se trouve, est une boisson fermenté à base de mil très populaire dans de nombreuses régions d’Afrique de l’Ouest et au Burkina Faso. Fabriquer à base de Sorgho, le goût du Dolo est assez aigre et peu évoquer un peu celui du cidre. Il est consommé majoritairement dans les cabarets à Dolo, mais peux aussi être apporté à la maison. Les dolotières sont les femmes qui fabriquent le Dolo, procéssus long et qui demande une bonne connaissance de cette boisson pour obtenir un produit de qualité.

Les cabarets sont souvent de simples maisons en banco, avec parfois un hangar, équipées de bancs pour les clients et occasionnellement de petites tables basses rudimentaires. Avec les calebasses de Dolo qui se boivent rapidement, les discussions sont animées, on retrouve les amis, les voisins et les connaissances et on partage un bon moment ensemble. Le court vidéo suivant illustre bien l’ambiance qui règne dans les cabarets de Dolo du Burkina Faso.


Ambiance au cabaret
envoyé par gideonvink. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

Le Dolo est produit de manière artisanale et bien que certain essais de production industrielle ont été temptés au Burkina Faso il y a quelques années, le produit n’arrivait pas à un niveau de qualité suiffisant suite à la mise en bouteille et les projets de ce genre ont sombré dans l’oublis.

Le degrés d’alcool varie d’une région à l’autre, d’une ethnie à l’autre, selon que le Dolo est chauffé plus ou moins longuement, et la fermentation se poursuit tout au long de la journée lorsque que le soleil chauffe le Dolo.

Pour en connaitre plus sur le Dolo et la fabrication du Dolo nous vous invitons à consulter les sites web suivant :

http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/bieres/4voyage.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dolo_(bière)

Et le court vidéo suivant sur la fabrication du dolo ou bière de Mil

Tags : , , , , , , , , ,
Classé dans Alimentation au Burkina Faso, Lieux et activités au Burkina | Commentaires (8)

Sagamusik , un Salon pour la promotion de la musique Africaine


Du 19 au 21 novembre 2009, Sagamusik, un salon crée pour promouvoir et mieux faire connaitre la musique africaine se tiendra à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Cette année le thème sera placé sous le thème : L’industrie musicale en Afrique : forces et faiblesses,

L’objectif du salon SagaMusik est de répondre dans la mesure du possible aux attentes des professionnels de la musique tout en sensibilisant les non-initiés à l’importance et la spécificité des artistes Africains. Pour les professionnels du domaine de la musique africaine et du Burkina Faso, ce Salon sera à la fois une vitrine, tourné vers l’international, et leurs homologues du sous-continent Ouest Africain.

Le public en général est lui pris à partis via les différents Stands d’exposition, lieu de recontre et d’échange avec les artistes et les professionel du millieu artistique, ainsi que par les nombreux spectacles et performance qui accompagne l’évènement. Une quarantaine d’artistes musiciens, venus du Burkina de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, tels que Bailly Spinto, Petit Meguelito, Daouda Koné, Fodé Baro, Victor Démé et des artistes burkinabè tels Floby, Wendy, Bil Aka Kora, Aly Verhutey, Mys participeront à l’évènement.

Le salon se terminera le samedi 21 octobre avec la remise de prix aux meilleurs artistes burkinabè de cette année. Les organisateurs feront pour ce faire la compilation des chiffres recueillis auprès du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA), des producteurs et des distributeurs. Ces meilleurs artistes seront récompensés respectivement par des disques de diamant, de platine, d’or, d’argent, d’ivoire, d’ébène et de cauri.

La première édition du salon qui a eu lieu l’an passé, avait enregistré plus de 5000 visiteurs et la participation de 20 structures oueuvrant pour la musique Africaine. Cette 2e édition nous en promet beaucoup et saura très certainement dépassé les attentes et faire rayonner la Musique Africaine et les artistes qui luttent pour la faire connaitre et apprécier.

Tags : , , , , , , , ,
Classé dans Art Africain et Burkinabé, Fêtes Populaires, Lieux et activités au Burkina | Commentaires (0)

Faso Kombat , un groupe de Rap du Burkina Faso


Faso Kombat, c’est un groupe de musique engagé du Burkina Faso composé de Malk’hom un Burkinabè né en Côte d’Ivoire et de David du Burkina Faso. Les 2 membres de la formation de talent ce sont rencontré au hasard du chemin, mais maintenant unis comme les doigts de la mains ils ont réussi à dépassé les clichés nationaux et à se faire reconnaitrent au prix d’un dur labeur et de l’unification de leurs talents respectifs.

Le titre de leur premier Album est évoquateur de ce combat pour l’expression et la reconnaissance de leur revendications musicales : « Parcours des combattants« . Cet album parlait de plusieurs thèmes qui leur sont chers tel que la situation politique et sociale en Côte d’Ivoire, les orphelins, les conditions de vie des étudiants et des habitants des villes Ouest Africaines et général, le chomage chronique et de l’importance de se battre contre une vie difficile afin d’atteindre des buts et d’aspirer à une réalité meilleure. C’est d’ailleur avec une discipline de fer que ces 2 guerrier de l’Afro hip hop, un style musical apparenté au Rap mais afin des rythmes traditionnel et des thèmes Africains. Une particularité de ce groupe est la composition et la cohabitation bilingue des chansons en langue Mooré ( David )  et en français ( Malk’hom) qui contribue à l’appropriation de message par les populations du Burkina Faso qui vivent contidiennement cette dualité culturelle.  Bref, Faso Kombat, c’est un groupe du peuple qui représente le peuple via ses chansons et ses paroles engagées représentant le quotidien de gens notre coin de pays, et ce, en conjuguant les différences aux lieu de les opposées.

Paroles et rythmes engagés au profits de la multitude, leur second album « Diamant et Mirroir » poursuit le même combat du vrai contre le faux, des vrais valeurs humaines contre celles qui nous mènent dans l’illusion. Bref, Faso Kombat, c’est un combat pour l’Afrique et les africains, pour la valorisation du continents et ces habitants, c’est de la morale et de la politique visant à reprendre confiance dans les valeurs profondes qui font d’un peuple un continent !

Voici le vidéo de la chanson Ghetto Biiga du groupe Faso Kombat une chanson que j’affectionne particulièrement :



Faso Kombat – Ghetto Biiga (Burkina,Ouagadougou)

envoyé par Thiat-85. – Regardez plus de clips, en HD !

et le vidéo de la chansons thèmes du 2e Album Diamant et Mirroir :

On peut aussi écouter d’autres extraits et obtenir plus de renseignement sur ce groupe via sur la page Myspace de Faso Kombat

Tags : , , , ,
Classé dans Art Africain et Burkinabé, Médias au Burkina | Commentaires (14)

Tradipraticiens, guérisseurs et médicine traditionnelle au Burkina Faso


Au Burkina Faso, la médicine traditionnelle, avec ses guérisseurs aux pratiques occultes aux yeux des non initiés et la pharmacie traditionnelle d’herbes, d’écorces et concoctions diverses cotoie la médicine occidentale moderne. Souvent pour des raisons culturelles, curatives et économiques nombreux sont les habitants du Burkina Faso qui ont recourts aux guérisseurs et marabouts de toutes sorte. Science ou escroquerie, les avis divergent, mais nombreuses sont les entreprises pharmaceutiques ou du produits naturelles qui convergent au Burkina Faso et dans les pays de la sous-régions tel le Sénégal, le Mali, le Togo, le Bénin et le Niger à la recherche de molécules aux propriétés curatives documentées.

Nombreux sont les Burkinabès qui ont recourt à des guérisseur et à la médecine traditionnelles qu’ils procurent afin de traiter et de soulager une vaste gammes de symptomes allant du simple mal de tête, des problèmes de digestion et musculaires jusqu’aux fièvre tropicales, paludisme et mêmes certains problèmes féminin graves tel les fibromes. Pour avoir personellement fait l’essai de certains produits lors de crises de paludisme, je suis tout à fait convaincu que certains guérisseurs traditionnels possèdent réelement la connaissance d’une pharmacie efficace tirée de la nature.

Le vidéo suivant, produit par Manivelle Productions pour Metropolis, www.metropolistv.nl , illustre le cas de Saidou Bikienga, célèbre guérisseur traditionnel qui soigne des milliers de malades chez lui à Nagréongo, un petit village et chef lieux du département du même nom, situé dans la province de l’Oubritenga et dans la région Plateau-Central.


Saidou le guérisseur
envoyé par gideonvink. – L’info video en direct.

Tags : , , , , , , ,
Classé dans La vie au Burkina Faso, Lieux et activités au Burkina, Médecine traditionnelle, Religions au Burkina | Commentaires (31)

Vie dans un village Africain : Le cas de Tanlarghin au Burkina Faso


La vie à Tanlarhin vue dans un court reportage tourné sur une période de 6 jours, au Burkina Faso, plus précisement dans le village de Tanlarghin situé près de Ouagadougou la capitale. La réalité d’un village du Burkina Faso ou de l’Afrique de l’Ouest, c’est le plus souvent synonyme de se lever tot pour faire les différentes tache domestique et de participer chacuns à sa manière à la vie commune ainsi qu’à l’économie de la famille, la base de la société africaine. Les petits boulots pour aider la famille, payer l’école afin de pouvoir espérer trouver un emploi pour subvenir aux besoins de sa familles et de sa personne.


Reportage à Tanlarghin, Burkina Faso
envoyé par agnesdelauche. – L’info video en direct.

Une courte présentation du village de Tanlarghin et de sa situation :

Tanlarghin est un village situé en plein royaume Mossi, au sud-est de Ouagadougou dans la province du Kadiogo. Le village couvre une superficie de plus de 15 Km, dans la brousse, entre les cultures de mil, de sorgho et de maïs. La société Mossi ( Moagha en Mooré, la langue des Mossis ) est une des nombreuses sociétés du Burkina Faso. Les Mossis sont des cultivateurs dont la vie est rythmée par les deux grandes saisons l’hivernage ou saison des pluie et la saison sèche. Bien que proches de la capitale, les gens du village conservent un attachement aux valeurs traditionnelles,Le chef coutumier, au sommet de la hiérarchie traditionnelle, témoigne de la cohésion de ces valeurs et son accord est sollicité avant toute action au village.

Tags : , , , , , , ,
Classé dans La vie au Burkina Faso, Lieux et activités au Burkina, Villes du Burkina | Commentaires (2)

La vie au village de Nabadogo au Burkina Faso


La vie de village au Burkina Faso n’est pas toujours des plus facile et le travail prend une place importante. Voici une courte vidéo trouvée sur Dailymotion traitant de la vie dans le village de Nabadogo dans la province du Boulkiemdé, situé à environ 75km de la capitale Ouagadougou , au Burkina Faso. Elle relate des témoignages sur la vie en générale ainsi que les perspectives et conditions de vie de ses habitants.


Reportage à Nabadogo, Burkina Faso
envoyé par agnesdelauche. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

Tags : , , , , ,
Classé dans La vie au Burkina Faso, Le Burkina Faso en images, Villes du Burkina | Commentaires (1)