genre et développement’ au Burkina Faso


Fabrication du beurre de karité au Burkina Faso et ses impacts sur les femmes

Le beurre de karité est un beurre végétal extrait de l’arbre à Karité ( Vitellaria paradoxa anciennement Butyrospermum parkii ) un arbre poussant dans les savanes arborées du Burkina Faso et de l’Afrique de l’Ouest. C’est une substance comestible extraite des fruits du karité et qui a une texture semblable au beurre d’où son nom de Beurre de Karité.

Le beurre de karité est consommé dans la cuisine traditionnelle ou utilisé dans l’industrie du chocolat comme substitut au beurre de cacao mais il est surtout connu pour ses propriétés cosmétiques comme hydratant et assouplissant de la peau. Ces propriétés font qu’il entre aujourd’hui dans la composition de nombreux cosmétiques.C’est un produit d’usage courant qui est cultivé dans au moins 16 pays producteurs soit le Burkina faso, le Bénin, le Cameroun, le Tchad, La Cote d’Ivoire, l’Ethiopie, le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Senegal, le Soudan, le Togo,l’Ouganda et en Republique de Guinée.

La production beurre de Karité au Burkina Faso est en général le fait des femmes des région rurales et leur permet de financer leur activités économique permettant ainsi un plus grand pouvoir des femmes pour ce qui est du volet Genre et développemt. Depuis une quizaine d’années en effet, de nombreux regroupement de femmes ont commencé à produire, et à rentabiliser la fabrication du beurre de Karité notamment via l’exportation du Beurre de Karité notamment en raison de l’apparition des filières touristique et équitables. Leur permettant d’obtenir un financement mieux arrimé à la tranformation du Beurre de Karité. Car le processus de transformation du Karité en beurre de Karité est long et fastidieux : les noix de karité récoltées entre mi-juin et mi-septembre sont débarrassées de la pulpe. On obtient alors une noix dont on récupère l’amande. On la lave et la laisse sécher. Elle est ensuite concassée, torréfiée, moulue jusqu’à obtenir une pâte épaisse qui mélangée à de l’eau sera vigoureusement baratée. L’immersion dans l’eau bouillante va permettre de séparer le beurre des autres composants de l’amande, notamment les impuretés qui se déposent au fond du récipient. Une fois retiré, le beurre flottant en surface est malaxé avant d’être cuit longuement afin de permettre à l’eau de s’évaporer et aux impuretés de se déposer. L’huile (en fait le beurre liquide) ainsi obtenue sera filtrée avant d’être conditionnée. C’est un travail très difficile qui permet tout de même aux femmes des villages ruraux de participer de manière active au développement de leurs communautés.

Nous vous invitons aussi à consulter les liens suivants que nous avons sélectionnés sur le sujet :

La production de karité au Burkina Faso

Organisation SongTaaba du Burkina Faso

Le beurre de Karité : Un commerce qui aide les femmes pauvres

Burkina Faso : le commerce équitable profite aux productrices de karité

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Journées cinématographiques de la femme africaine

La délégation générale du FESPACO à annoncer hier le 1er février, lors d’une conférence de presse tenu à Ouagadougou, le lancement des Journées cinématographiques de la femme africaine, que auront lieu du 3 au 7 mars 2010. Plusieurs personnes incluant nous se demandaient ce qui advenait du Cinéma Africain en dehors du festival tenu à chaques 2 ans. Maintenant, les femmes cinéastes Africaines auront une vitrines leur permettant de mieux faire connaitre leur travail, leur Art.  En effet, l’événement se fixe pour objectif de promouvoir la femme africaine de l’image, de traiter des difficultés que ces professionnelles rencontrent et de participer au réseautage de l’évènement avec les autres festivals de ce genre dans le monde.

L’évènement fera place à au moins 37 films qui ont été soigneusement sélectionner (longs métrages, courts métrages, documentaires série TV) et plus de 20 pays sont attendus dans 4 salles de projection à Ouagadougou ( le ciné Burkina, le ciné Neerwaya et celles du Centre culturel français) et une à Koudougou lieu de la Journée internationale de la femme cette année. La manifestation sera ouverte également aux cinémas japonais et indien. Les journées cinématographiques de la Femme Africaine seront présentées sous forme de gala sans une remise de prix mais les oeuvres invitées recevront des trophées de participation dénommées Saraaouina.

Nous croyons que cet évènement contribuera positivement au cinéma africain en général et aux femmes qui y oeuvrent au Burkina Faso ainsi qu’à toutes les femmes du continent qui trop souvent peinent à faire entendre leur voix, leur réalité et leur vision du monde qui les entourent et dont elle sont des actrices de haute importance.

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Semaine nationale de l’internet au Burkina Faso 2009

La semaine nationale du l’Internet au Burkina Faso en est à sa 5ième Édition. C’est sur le thème « TIC et genre » que se déroule cette semaine Nationale de l’Internet 2009, du 22 au 30 Mai 2009. Le coup d’envoi de cette semaine Nationale de l’Internet à été lancée lors de la cérémonie officielle d’ouverture qui a eu lieu le vendredi 22 mai, à Ouagadougou, en présence du Premier ministre du Burkina Faso, Tertius Zongo.

Selon les paroles de Ministre des Postes et des TIC (MPTIC), M. Noel Kaboré, le choix de ce thème répond à la volonté d’interpeller tous les burkinabè hommes comme femmes, à se mobiliser et à lutter contre la discrimination de sexes constatée au niveau de l’accès aux TIC : « Les débats et échanges au cours de la semaine permettront de sensibiliser les femmes sur l’usage des TIC en démystifiant ces outils aux yeux de la gent féminine qui, par ignorance, peut en être rebutée.

En effet, l’Internet étant un outil de communication relativement nouveau au Burkina Faso, la connaissance et utilisation de l’Internet n’est pas encore généralisé à toute les couches de la société. Tout comme l’accès à l’éducation, l’accès et les connaissances liées à l’Internet échappe trop souvent au femmes et jeunes filles du Burkina. Pourtant de nombreuses organisations et des nombreuses activités commerciale sont principalement le fait des femmes et les avantages d’internet comme outil de réseautage, de communication et de promotions des activités ne sont plus à démontrer.

Selon nous, le principal enjeux liés au TIC au Burkina Faso en est un de contenu. En effet, le nerfs de la guerre sur Internet est la présence sur Internet de contenus produits et destinés au populations locales. Le fait est que l’information disponible sur Internet n’est pas toujours appropriés ou du moins en relation avec les problématiques et réalités du peuple Burkinabé. La création de sites web d’information sur les activités ainsi que la mise en relation des Internautes Burkinabè et étranger sur des enjeux et des sujets communs est très importantes car cela permet de se concentré sur les enjeux qui nous touchent et de trouver des solutions nouvelles et appropriés à la situation du Burkina Faso.

Nous croyons donc que la Semaine de l’Internet est un outil d’une importance capitale dans la promotion et l’éducation de populations sur les avantages liés à l’utilisation de l’internet et des possibilités que celui-ci nous offrent. Nous invitons donc tous les acteurs à contribuer à la création et la promotion de contenus Burkinabè afin de prendre part à la société de l’Internet et de promouvoir les idées et les projets du Burkina Faso sur la scène Mondiale.

Pour plus d’informations sur cette semaine de l’internet nous vous invitons à visiter les sites suivants  :

La 5e édition de la Semaine Nationale de l’Internet au Burkina Faso

Burkina Faso: 5e Semaine nationale de l’Internet : Ouvrir une fenêtre au genre

Semaine Nationale de L’internet au Burkina

Semaine Nationale de l’Internet et des autres TICs au Burkina Faso

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