Cinéma Africain’ au Burkina Faso


Cinéma numérique ambulant du Burkina Faso

L’association Cinéma numérique ambulant (CNA) est une organisation culturelle à but non lucratif qui diffuse des films africains auprès des populations démunies au Burkina Faso, lance le projet « Zaalem, ye-ecole de l’image » au profit de jeunes démunis issus des centres de réinsertion sociale. Le but du projet à terme est d’apprendre à 15 d’entre eux de connaître les b.a.-ba du cinéma et les techniques de la diffusion mobile en numérique.Ce projet d’une durée de 8 mois permettra certainement au participants d’appréhender et de comprendre la culture cinématographique du Burkina Faso et de l’Afrique de l’Ouest, de se former aux différentes techniques de diffusion numérique c’est à dire les projections ambulantes sur grand écran et via Internet, de mettre en valeur les connaissances acquises lors des stages au sein des équipes de projection du CNA ainsi que d’apprendre à transmettre ces connaissances et cette pation et ainsi renforcé le Cinema africain par sa diffusion et sa proximité avec les gens. Bref une excellente opportunité pour ces 15 jeunes gens qui l’éspérons nous participeront à cet éveil de conscience des populations pour le Cinema du Burkina Faso.

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Journées cinématographiques de la femme africaine

La délégation générale du FESPACO à annoncer hier le 1er février, lors d’une conférence de presse tenu à Ouagadougou, le lancement des Journées cinématographiques de la femme africaine, que auront lieu du 3 au 7 mars 2010. Plusieurs personnes incluant nous se demandaient ce qui advenait du Cinéma Africain en dehors du festival tenu à chaques 2 ans. Maintenant, les femmes cinéastes Africaines auront une vitrines leur permettant de mieux faire connaitre leur travail, leur Art.  En effet, l’événement se fixe pour objectif de promouvoir la femme africaine de l’image, de traiter des difficultés que ces professionnelles rencontrent et de participer au réseautage de l’évènement avec les autres festivals de ce genre dans le monde.

L’évènement fera place à au moins 37 films qui ont été soigneusement sélectionner (longs métrages, courts métrages, documentaires série TV) et plus de 20 pays sont attendus dans 4 salles de projection à Ouagadougou ( le ciné Burkina, le ciné Neerwaya et celles du Centre culturel français) et une à Koudougou lieu de la Journée internationale de la femme cette année. La manifestation sera ouverte également aux cinémas japonais et indien. Les journées cinématographiques de la Femme Africaine seront présentées sous forme de gala sans une remise de prix mais les oeuvres invitées recevront des trophées de participation dénommées Saraaouina.

Nous croyons que cet évènement contribuera positivement au cinéma africain en général et aux femmes qui y oeuvrent au Burkina Faso ainsi qu’à toutes les femmes du continent qui trop souvent peinent à faire entendre leur voix, leur réalité et leur vision du monde qui les entourent et dont elle sont des actrices de haute importance.

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Cinéma Africain en Danger la cinémathèque à Ouagadougou touchée par les inondations

À la suite des innondations ayant touchées l’Afrique de l’Ouest et encore plus durement Ouagadougou la capitale du Burkina Faso,  une partie majeure des archives du Cinéma Africain, la cinémathèque à été touchée et des nombreuses bobines de films endommagées.

Lorsque j’ai appris cette nouvelle j’ai été complètement scandalisé du peu d’importance accordé de la sécurité et de l’entreposage de cet héritage culturel Africain. Une question est alors venue frapper mon esprit :

Mais pourquoi toutes ces bobines, tout ces films témoins de la réalité africaine n’ont pas été numérisées et mises en ligne sur Internet ?

On viendra surement me faire des commentaires sur le droits d’auteurs, sur manque de ressources etc .. Mais je crois que lorsqu’il y s’agit d’une question partrimoniale, de témoignages historiques et culturels il y devrait y avoir des solutions trouvées. C’est à mes yeux un crime contre l’humanité sinon une faute grave que de courrir le risque de perdre cette archives unique et riche de valeur culturelle et patrimoniale.

Je propose, même que je défis,  les autorités de voir ce qu’elles peuvent faire, aux institutions Burkinabè et Africaines, à l’UNESCO et aux divers partenaires mondiaux au Burkina Faso et ailleurs dans le monde ce qu’ils peuvent faire en ce sens. J’offre même mes services, mon temps et mes ressources si on me le demande afin de préservé et sauvegarder ce qui peut encore l’être.

Je vous invite à consulter la courte vidéo suivante qui couvre le sujet :


Ouagadougou: La cinémathèque touchée par l’inondation
envoyé par Nzwamba. – L’info internationale vidéo.

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